♦ Je n'étais pas encore née que mes parents se sont mis à chercher mon prénom. Est-ce que je serais une fille ou un garçon ? Ils ne le savaient pas, ils ont préféré attendre que je naisse pour le savoir. Ils ne m'ont jamais dit ce qu'ils avaient prévu comme prénom si j'étais née homme, mais vraiment ? Rhéa Ilia ? et pourquoi pas Lupa, ç'aurait été plus simple, non ?
Je suis maintenant et depuis pas mal d'années, une loup-garou. Si l'on connaît un peu la mythologie moldus, on c'est que Rhéa Silvia dite Ilia, était la mère de Rémus et Romulus les créateurs de Rome qui ont eux-mêmes étaient élevés par une louve, enfin, selon la légende.
♦ Me voilà, arrivé en normalité un trois Juillet en début d'après-midi. Mes parents partaient faire une promenade et ils ont du vite faire un portoloin pour se rendre à St Mangouste, lieu qui a entendu mon tout premier cri. J'avais le sommet du crâne bleu, apparemment ça arrive et c'est parfaitement normal...
♦ Mon enfance c'est déroulée de façon tout à fait charmante. J'ai eu une belle enfance, rien à signaler de dramatique. J'avais des parents aimant, une grand-mère assez atypique et un grand-père droit dans ces bottes, mais avec un humour de paysan gallois il faut bien le dire et toujours pince sans rire. La première fois que mes pouvoirs se sont montrés, j'étais dans le champ, à cheval sur un mouton et ces poiles blanc se sont changés en vert. Le deuxième fois, je m'étais empêtré dans un marécage et j'en suis sortis normalement, toute seule, comme si le sol était dure alors que non.
Mon enfance à aussi était stressante, très stressante, même si ça l'était plus pour mes parents, car ils ont plus vite compris ce que j'allais vivre.
La première attaque de Greyback eut lieu en plein jour, j'étais avec ma mère, on faisait la tonte des moutons. Ceux qui étaient plus à l'ouest des collines se sont mis à bêler, mais on y a pas vraiment prêté attention. On a continué de faire ce qu'on avait à faire et il a bondit comme un animal, hors des fourrés et c'est jeté sur ma mère avec une pierre à la main. Puis il s'est occupé de moi. En entendant mes cris et les bêlements des moutons, mon père -le sorcier de la famille- à accouru et notre agresseur à prix la fuite. J'avais le dos ensanglanté à plusieurs endroits et se fut le premier voyage à saint mangouste d'une très longue période. J'y vais encore quelquefois, mais je n'en aies plus vraiment l'utilité maintenant grâce à la potion de tue-loup.
Je viens d'ailleurs de penser à une chose. Il y a ce sérum H qui existe, il fonctionne à merveille sur les sorciers, mais est-ce qu'ils l'ont testé aussi sur des créatures un peu plus fantastique ? Au début j'ai eu peur qu'ils l'utilisent contre les gens comme moi parce qu'après tous nous sommes une menace pour la vie tranquille des sorciers, moldus et autre cracmol. Quand j'étais petite, j'avais peur de ne pas être une sorcière parce que les premiers effets de ma magie sont ressortis vers l'âge de huit ans, alors l'effet de l'annonce de ce sérum m'a retourné le ventre pendant plusieurs jours. Depuis cette annonce j'ai croisé un épouvantar, il y en a souvent qui viennent où j'habite et j'ai pu constater que ma plus grande peur n'était plus la même. Petite, je vous l'aie déjà avoué, j'avais peur de ne pas devenir sorcière, car ma mère est une cracmol, une fois ce doute enlevé, ma plus grande peur se concrétisait face à l'épouvantar par la silhouette d'un homme animal un plein jour et maintenant c'est une seringue... J'ai l'impression de retomber en enfance et je n'aime pas ça. Je régresse, ce n'est pas un sentiment normal pour moi qui développe tous les jours mon côté animal.
♦ Après avoir cette première attaque, mes parents ont décidé de déménager à la ville, à Cardiff. Mon père ne s'en est jamais vraiment remis parce que c'était la ferme familiale, son père et les pères de ses pères avaient toujours vécu ici. Les années qui ont suivi ont été très dure pour lui. Mon dos a mis du temps à s'en remettre et la cicatrisation, même avec de moyens sorciers n'a pas été très belle à voir. On a été placé sous surveillance, un auror passait nous voir régulièrement, mais tout était de nouveau calme. Au fil du temps, l'auror est venu de moins en moins souvent, pour complètement arrêter de passer une fois que je suis rentrée à Poudlard. C'est lors de ma première année d'étude, alors que j'étais rentrée chez moi pour les vacances que le loup-garou est revenu.
♦ C'était les vacances de la Toussain et je parcourais les rues du village de ma tante avec d'autres enfants. J'étais déguisée en sorcière, j'avais même bue une potion pour que des fausses verrues me pousse sur le nez. Je n'y ai pas prêté attention, mais il y avait un homme avec une cape noire et un masque, un loup sur le visage. Il avait les cheveux longs et lorsque le soleil a commencé à descendre à l'ouest il a disparu. La lune était pleine ce soir-là et dans tout le village a retentit des cris puis des hurlements. J'y étais habitué, tous les ans, les organisateurs faisaient passé des sons plus ou moins effrayants dans les haut-parleurs de la ville. Parfois c'était des cris de sorcières, des ricanements, à cette heure ou la pleine lune se levait c'était des hurlements d'homme d'abord, puis de loups, ensuite.
La potion Verrusse (contraction entre verrue et fausse) commençait à s'estomper. Je devais en reprendre un peu avant que les autres ne s'en aperçoive. Je me suis donc isolée, ça devait être l'espace de quelques secondes, deux minutes tout au plus et c'est là qu'Il a bondit vers moi. Il avait les babines retroussés, les crocs acérés et... Je ne parlais pas de comment ça s'est passé, mais j'ai été retrouvée le lendemain matin par un groupe de gens qui me cherchait. J'ai eu peur de ne pas pouvoir retourner à l'école et mes parents ont rencontré le directeur adjoint de l'époque, le professeur Dumbledor. Le passage jusqu'à la maison hantée n'avait pas encore été créé, c'était en cours pour un élève de première année qui arriverait l'année suivante. Alors, j'ai été enfermé tous les soirs dans le cachots le plus profond et les plus éloignés des passages des élèves. Les professeurs s'y sont presque tous mis pour renforcer les murs et les grilles des geôles, ils ont même construits un mur qui descendait une fois que j'entrais dedans. Être emmuré vivante n'est pas très drôles, mais c'était un mal pour un bien... Enfin, parait-il. Parce que je sais que Rémus, le nouveau serait bien mieux lotis que moi. En faite, à vrais dire nous avons passé sa première nuit de pleine lune ensemble à Poudlard. Il y a eut du sang, de la bagarre, des crocs contre de la chaire. Je vais passer sous silence cette nuit et l'état dans lequel on été. Sachez seulement que même l'infirmière a eu un mouvement de recule en découvrant notre état. Suite à cette nuit, j'ai décidé de retourner dans le cachot ou ailleurs, du moment qu'on ne passait pas nos nuits ensemble, tout pouvait m'aller. J'ai voulu que le lieu où j'allais passer mes transformations lui soit secret, qu'il ne sache pas où j'allais. Évidement, je ne sais pas par quel moyen, il l'a deviné et je crois qu'il était peiné que je sois cloîtrée dans les cachots -une seule pièce et aucun objet sur lequel je pourrais passer mes humeurs de louve- alors que lui était dans une maison à plusieurs étages. Je n'avais que mes bras et mes jambes et à la fin que chaque pleine lune Madame Pomfresh me retrouvait en sang mutilée. Je vous ai dit que je couvre toujours ces parties là de mon corps, non ?
Ma première transformation a été une horreur. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que ça faisait moins mal si on accepte la douleur et le changement. Je voyais aussi que en grandissant Rémus paraissait moins blessé que moi, alors que nous étions tous les deux seul dans nos "appartements". Je me suis demandé pourquoi, sans jamais lui poser la question. Alors, il m'arrivait de les suivre, les Maraudeurs, en espérant apprendre comment Rémus faisait. Je les ais parfois faire des sous entendus, mais jamais je n'ai réussis à savoir. Puis avec ce que j'avais fait à Rémus, je me voyais mal venir lui parler comme si de rien n'était. J'ai quand même compris qu'ils étaient au courant de sa condition et je suis entré dans une rage folle parce que je me suis rendu compte qu'aucun de mes rares amis ne resteraient comme eux l'ont fait. Alors du jour au lendemain, j'ai coupé les ponts. Je me suis retrouvée seule et les pleines lunes qui ont suivit étaient de plus en plus violentes... D'un coup, les sorciers me paraissaient moins merveilleux. Peut-être qu'Il l'a sentis, que c'est pour ça qu'il a accepté que j'habite de nouveau chez moi.
Aujourd'hui je prend ça avec plus de recule, mais parfois il m'arrive encore de m'emporter contre les sorciers.
♦ Les années passèrent doucement, mon apprentissage continuait. A cette époque, j'étais encore assez solitaire. C'était certainement dû à mon impulsivité et le fait que je change d'avis ou de comportement, d'humeur, toutes les deux minutes. Pour autant, j'ai beaucoup fait pour ma maison, Poufsouffle, je suis assez bonne en potion, en métamorphose et en botanique. D'ailleurs, pour mes BUSEs, j'ai eu un Optimal dans ces trois matières là et un Effort Exeptionnel pour l'histoire. Je me souviens qu'on avait dû réaliser la pâte pour soigner les brûlures et on avait eu tout un questionnaire sur différentes plantes et leurs utilisations en potion. Je ne me souviens plus du reste des épreuves. Pour les ASPICs on devait parler des loup-garou et de leurs conditions autant dire que ça avait été du gâteau pour moi. J'aurais préféré ne pas expérimenter cette condition à cette époque, mais j'ai changé d'avis sur la question depuis que le tue-loup existe. C'est génial !
Peut-être avec ce que j'ai écrit, vous ne voyez pas vraiment comment j'ai fait pour arriver à Poufosuffle, c'est un mystère pour pas mal de personnes qui m'ont côtoyé. Peut-être est-ce parce que je suis fidèle à mes idées et mes principes et que j'ai ce goût pour le travail bien fait que les élèves de cette maison peuvent avoir.
♦ Ce qui me fait pensé à ma répartition, le choixpeau n'était pas encore bien enfoncé sur ma tête que je l'entendais déjà parler. Je crois qu'il aime s'entendre faire des monologues. Il m'a trouvé droite dans mes botes et m'a dit qu'il me verrait bien à Poufsouffle, il a hésité avec Serpantar aussi, mais comme je n'aime pas trop les serpents et là je parle bien de l'animal, il m'a envoyé à Poufsouffle. J'ai vu beaucoup trop de serpents faire peur à nos moutons.
♦ En parlant de ça d'ailleurs, ça me fait penser que je ne vous ai pas dit que je suis retournée vivre là où je vivais étant petite, avant le déménagement. J'y suis retourné et j'y ai marqué mon territoire de façon animal, si vous voyez ce que je veux dire. La bâtisse à l'aire d'être à l'abandon, mais c'est pour éloigner les visiteurs, j'y ai aussi lancé un sortilège de repousmoldu. J'aime beaucoup cet endroit, mais je n'y vis pas très souvent à cause de mon métier, je suis forcée de beaucoup voyager. J'ai quand même reprit la fermé familiale et même si au début j'ai eu quelques accrochages avec celui qui m'a mordu, tout va pour le mieux maintenant.
♦ Revenons à ma sortie de Poudlard. J'ai compris pourquoi Greyback aimait temps être un loup-garou. Attention, je ne dis pas que j'aime mordre les gens et les faire devenir comme moi ! Pas du tous. C'est juste ce sentiment de puissance que vous sentez qui coulent dans chacune de vos veines. Ma dernière pleine lune, je l'ai passé dehors. J'ai parcouru presque la moitié des Brecon Beacons en une nuit. J'avais cette sensation de liberté que seul les animaux connaissent. Depuis, que j'ai accepté ma condition, j'ai vu des changements s'opérer en moi que ce soit physique ou même mental. Mes cheveux deviennent de plus en plus difficiles à coiffer, maintenant je dois aussi m'épiler les jambes bien plus souvent qu'avant et il peut m'arrivé de grogner lorsque je suis dans une colère noir ou bien encore avoir un sourire carnacier. En dehors de ces petites contrariétés, j'arrive à garder plus longtemps un odora développé, je le tiens peut-être une ou deux semaines après la pleine lune. Je pense donc, que lorsqu'on accepter et qu'on embrasse ça condition, on a plus à y gagner qu'à y perdre. Mes ongles ne se sont plus jamais cassés depuis lors et j'y vois un peu mieux dans le noir. Je ne vais pas jusqu'à dire que je suis nyctalope, mais ces sensations sont totalement grisantes pour moi.
♦ Mon premier travail était au chaudron baveur. Je sais, ça n'est pas vraiment glamour, mais c'est le premier qui m'a fait confiance pour un travail malgré ma condition. En même temps avec le genre de client qu'il a je pense que j'aurais mal pris si je ne pouvais pas y travailler. J'y ai été sorcière de ménage et j'aime à penser que je faisais du bon boulot malgré les clients pour le moins particulier que nous avions. Ensuite, j'ai fait des petits boulots que ce soit dans le monde moldu ou dans le monde sorcier, toujours autour de l'hôtellerie. J'étais parfois serveuse, parfois barmaid, ou cuisinière, femme de chambre, j'ai même été comptable pendant quelques mois dans un quartier de Cardiff. Plus le temps passait et plus j'en avais marre de n'avoir que des jobs qui ne duraient pas plus de six mois. Alors, j'ai décidé de tenter ma chance dans une boite de clients mystère moldus, j'avais vingt-trois ans et ils m'ont pris. J'étais folle de joies, j'avais un vrai travail qui pourrait durer longtemps et personne pour me dire que j'étais une espèce de monstre. Le seul truc c'est que je n'étais plus en contact avec le monde sorcier et au bout d'une année ça commençait sérieusement à me manquer. J'ai donc voulu démissionner, mais mon patron était un cracmol et il s'était rendu compte de qui j'étais. Alors, il m'a proposé de faire le même travail, mais dans le monde sorcier. Il m'a expliqué que sa société travaillait dans les deux mondes et qu'il ne voyait aucun problème à me faire passer de l'autre côté. Ça fait maintenant trois ans que je travaille dans la partie sorcière de cette agence et je dois dire que je m'éclate !
♦ Pour finir, je voudrais vous parler de mon projet. Écrire un livre, comme le guide Michelin des moldus français, mais pour les hôtels sorciers et les voyages organisés. Ou alors publier cela sous forme d'article de journaux, je ne me suis pas encore arrêtée sur la question, mais je sais que ça viendra.
♦ Pour lors, je travaille encore dure et j'essaie d'améliorer mon côté associable, mais s'est pas vraiment gagné.Si je ne vous ai pas parler de mes situations amoureuses, c'est que je n'en ai jamais eut, enfin si, une fois à Poudlard, mais ça à terminer aussi vite que ça à commencer. Puis vu mon état, je me vois mal, me poser quelque part avec un homme et avoir des enfants... C'est tous, ce qu'il y a à savoir sur moi...
♦ La neige est tombé sur Cardiff heureusement, je suis partie juste avant les chutes de neiges, j'étais allé voir mes parents et je partais tester un voyage pour mon patron en Inde. Je n'ai donc pas été bloqué par ces chutes, j'ai eut de simple échos assez vite.
J'ai juste une dernière petite chose à vous annoncer : vous avez trouvé et lu mon journal, vous oublierez tous dès que vous tournerez la dernière page. Sympa comme maléfice, non ?