Il était une fois une marraine la bonne fée qui se pencha sur le berceau d'un nourrisson. Elle aurait pu lui donnait le beauté, mais jugea que c'était trop banal, elle aurait pu lui donner l'intelligence, la créativité, le don de quelque chose, mais elle n'était pas assez douée pour ce genre de chose. Elle choisit donc de lui donner le don de comprendre les relations sociales comme personne, c'était originale et cela l'aiderait bien dans la vie. Il se révéla qu'il se retrouva handicapé quand cela concernait sa propre personne. Comprenant intuitivement – puis grâce à la légilimencie – ce que pensait vraiment les personnes, il se retrouvait bloquer dans ses actions, de craintes d'agir comme il ne le fallait pas.

Sa rencontre avec Lily ne changea pas vraiment les choses. Il était toujours à analyser ses relations sociales, mais avec elle, il s'amusait bien. Elle était légère, direct, disant les choses ouvertement et le rassurant. Leur rencontre fut pourtant plutôt catastrophique, une expérience avait mal tourné et exploser sur la jeune femme. Il y a mieux comme rencontre que d'êtres couverts de morceaux d'un lapin bleu qui se nommait Fluffly et qui ne l'était plus vraiment au final. Il s'ouvrit un peu plus au monde néanmoins avec elle. Osant faire des blagues vaseuses et aller vers les autres. Ce n'était pas grand chose pour d'autres, mais un pas énorme pour lui.

Dire que sans ce don il aurait eut la vie la plus banal au monde. Serdaigle pour la créativité, connu dans Poudlard pour ses inventions en tout genre qui pouvait aussi bien émerveiller que faire hurler, voir les deux en même temps. Une famille lambda, un peu trop collante. Un goût prononcé pour les scones à la myrtilles et collectionneurs de lampes étranges. Il avait tout pour avoir une vie comme les autres. Sauf qu'avec ce fichu don, il n'a jamais réussit à avoir un petite amie, forme des couples pour les autres, se demande bien à quoi cela sert de tomber amoureux si c'est pour souffrir ensuite, croit au pouvoir de l'amitié et à toujours rêver d'avoir une super pote de la mort qui tue, mais les gens le fuyait et puis il se sent toujours obligé d'expliquer aux gens pourquoi ils agissent ainsi et pourquoi ils ne doivent pas le faire, mais faire comme il veut lui, parce qu'il a raison. Et de toute manière son crédo de vie c'est : « ne fait pas ce que tu veux, fais ce que je te dis. » Sinon il aime les phrases longues, extrêmements longues.

Lily Potter, amitié en danger par copulation non désiré • « Bon ben, je vais y aller. » « Okay. Tu m'envoies un hiboux. » « Ouais... Ouais je ferais ça. » Sauf qu'elle ne le contacta pas. Elle était sa meilleure amie, la seule fille a qui il avait accepté de mettre du vernis. Alors il lui envoya un hiboux. « J'espère que j'ai été un bon coup. » Les relations sociales, ça n'a jamais vraiment été son truc à lui, enfin quand cela le concernait lui. Il apprit qu'elle était à St Mangouste, blessée, mourante même. Il s'en voulu que ses derniers mots soit : « j'espère que j'ai été un bon coup. ». Il faut qu'il s'excuse, il sait pas comment, il a peur d'aller la voir, mais il sait qu'elle ne fera jamais le premier pas. Non pas par fierté, mais parce qu'elle sait que si elle fait le premier pas, elle risque de le vexer lui. Ouais, les relations c'est compliqué quand cela le concerne. Lily, elle est son amie, même plus et la vie sans elle, elle a le goût de cendre.

Faut comprendre, Lily, il l'a attendue toute sa vie. Elle était l'amie qu'il cherchait... Dire qu'il ne l'avait pas vu plus tôt ! Pourtant elle était là sous son nez à Poudlard. Littéralement même une fois, elle était bien plus petite que lui et sa tête se trouvait au niveau de son nez. Elle est, genre, la seule qui le libère de son soit disant don. Elle est genre L'AMITIE. En majuscule oui. Il sait tout de sa vie, de A à Z et en passant à M je vous prie. Coucher avec elle par contre c'était pas dans l'équation. Il avait pas prévu cela. Ils auraient jamais dû boire, elle n'aurait jamais dû lui exiger de lui prouver qu'elle était désirable.

Elle lui manque. Il lui manque.