« Maman ? Qu'est-ce qui est arrivé à Epo, hein ? » Elle jette un petit regard terrifiait à sa mère. Rentrant de sa première année de Poudlard, elle venait de découvrir avec horreur que sa petite sœur n'était plus que l'ombre d'elle même. Une morte qui se mouvait comme une vivante, mais une morte tout de même. Sa mère pleura, longuement, elle s'excusa, se maudit, mais ne donna pas d'explication. Sternen n'en eut pas besoin, elle venait de comprendre, son père avait encore frappé.

Sternen avait toujours apprit à éviter ce père qui sombrait dans la magie noire au détriment de sa famille qui devenaient à ses yeux sujets d'expérience. Quand elle revint ce jour-là, sa très chère petite sœur était devenue une morte à ses yeux. Elle s'éloigna de plus en plus de cette famille qu'elle se mit à maudire. Loin de la retenir sa mère la soutenu au contraire. Troublée, effrayée, elle ne termina pas ses études à Poudlard. Elle avait trop peur de son père.

Sa mère lui apportât tout le soutient dont elle put et grâce à son aide, elle devint une chanteuse peu à peu reconnue. Sa voix claire et vibrante charmait les têtes. Bien qu'issue d'une branche lointaine des Ollivanders certains sangs-purs eurent en tête de l'épouser. Mais aujourd'hui elle s'est décidé à faire face à ses peurs, faire face à sa sœur et elle la libéra de sa douleur. Incapable de la tuer, elle préféra enterrer la créature qu'est-devenue sa sœur vivante.

Epona Ollivander, sœur assassinée • Elle était sa petite sœur, décédée bien trop tôt à cause de la cruauté de leur père. Epona n'avait que huit ans... Le cœur brisé, elle devait vivre avec cette créature qui se mouvait comme n'importe qui, mais qui n'était plus que la marionette de leur père. Ne pouvant plus supporter de la voir errer dans Poudlard, elle arrêta ses études. Pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher de garder un œil sur elle. Pour son bien, dans l'espoir qu'elle redeviendrai elle-même. Son oncle avait un plan, mais il était stupide et elle préféra tuer sa sœur.

« Ma sœur ? Ho ma très chère sœur, je suis comblée de ravissement de te voir enfin après toutes ces » « Cesse tes idiotes Epona. Tu n'es pas ma sœur. » La jeune femme recula d'un pas surprise par la violence des propos de son aînée. « Ma soeur » « Incarcerem ! » Les cordes s'enroulèrent autours du corps d'Epona. Elle ne chercha pas à lutter, de toute manière elle en était incapable.

La terre recouvre son corps maintenant. Elle chancelle sous le poids de la culpabilité. « Ma sœur, ma très chère petite sœur. J'espère que tu me pardonneras d'avoir mis fin aux jours de ton corps. Pardonne moi... »